Rue du théâtre
« Un duo de personnages promène des caddies à idées. En sortent des animaux qui parlent, qui s’interrogent sur le sens de ce qu’ils font, vivent, désirent…
Côté visuel, donc côté théâtre, il y a cette utilisation créative d’éléments vestimentaires ou d’objets usuels pour transformer un acteur en animal. Le sortilège de la scène rend crédible aussi bien une poule qu’un ver de terre, un cheval qu’un poisson, un criquet, un lion… Ces métamorphoses constituent une mine de trouvailles pour stimuler l’imagination, pour inciter à un travail créatif ultérieur des écoliers.
Côté fond, ainsi que le suggère le néologisme du titre, il y a ces questions qui se posent lorsqu’on vit une situation. Les pourquoi, les comment. Les possibles et les impossibles, les explicables et les mystérieuses, les existentielles et les quotidiennes. Le but est alors d’inciter les plus jeunes à entrer en philosophie par le biais de fables, à s’interroger sur ce qui paraît normal ou évident mais ne l’est peut-être pas, sur ce qui est permis ou interdit non par caprice mais par nécessité… »
MICHEL VOITURIER, Rue du théâtre, août 2009
Le Soir
« On préfère les petites histoires philo-zoo-phiques de l’Anneau… Avec humour et fantaisie, les deux comédiens dont surgir d’étranges animaux sur le plateau pour susciter la réflexion et l’esprit critique. Souvent drôle, le spectacle devrait prendre tout son sens avec un vrai public d’enfants »
JEAN-MARIE WYNANTS, Le Soir, le 19 août 2009
La Libre Belgique
« On ne voit pas la vie de la même façon selon que l’on soit petit ou grand, cigogne ou tortue, rhinocéros ou papillon… Que sont l’amitié, la mort ou l’intelligence?
Vastes questions posées par des animaux prêts à philo-soo-pher et savoureusement incarnés par Emmanuelle Bonmariage et Joëlle Waterkeyn dans « Petites histoires philo-zoo-phiques » d’après l’album « Tête à tête » (Ed. Milan jeunesse) de l’excellent auteur illustrateur flamand Geert de Kockere qui se demande si les pensées viennent à pousser.
Dotées de caddies herbacés ou tachetés, les deux commères affichent vivacité et complicité pour élargir un débat qui interpellera les philosophes en herbe ».
LAURENCE BERTELS, La Libre Belgique, le 19 août 2009
Les parents et l’école
« Les enfants, très tôt, posent des tas de questions souvent relatives à une observation directe. Ici, peut-être pour la première fois, ils seront invités à réfléchir sur l’intelligence, la pensée, la différence entre l’imaginaire et la réalité, entre raisons bonnes ou mauvaises de s’inquiéter, entre causes et conséquences…
Un autre intérêt réside dans le fait que le jeune public se rendra compte qu’avec très peu d’accessoires et un minimum de jeu corporel, il est aisé de créer des animaux plus vrais que nature!
Un imper à capuche et le faciès adéquat et les voilà en phoques; de longs gants et un chapeau haut-de-forme blancs suffisent à rendre une cigogne portant son regard au lointain; une pince à cheveux ornée de fleurs rouges, des gants de vaisselle verts et c’est une poule hautaine surprenant un ver de terre… »
ISABELLE SPRIET, Journal de l’UFAPEC (association des parents), août 2009
Le Ligueur
« Envie d’un petit shopping philo ou théâtre? Bienvenue aux petites histoires! Et où sont-ils les animaux? Dans le caddie pardi! D’où les comédiennes les font surgir au gré des histoires, sujettes à réflexion bien entendu. L’idée étant de semer un « jardin de pensées » (le public) et de partir régulièrement à la « cueillette » (les discussions) ».
La mouette et le phoque, le rhinocéros et le papillon, la tortue et la cigogne… autant d’histoires courtes pour aborder autant de questions existentielles. Qu’est-ce qu’un véritable ami? Qu’est-ce que l’intelligence? Qu’est-ce que la mort? Peut-on être quelqu’un d’autre?
La cueillette sera le temps d’un bel échange avec le public, où les questions se posent ensemble, où les avis sont autant de vérités. Outre l’intérêt de cette interaction et de cette réflexion commune, on apprécie beaucoup le jeu des comédiennes dont le faciès, le style et la gestuelle les rendent terriblement « animaux ».
SARAH COLASSE, Le ligueur, septembre 2009